Exposition jusqu’au 21 septembre – visible 1/2 heure avant les séances cinéma
Sensible aux situations improbables et graphiques, inspiré par l’humain, Téo Jaffre s’est très tôt épris de l’art de la photographie avec le reflex argentique de sa mère. Autodidacte avec l’arrivée du numérique, c’est en parcourant la toile et au grès de ses rencontres que Téo perfectionne sa prise de vue et post-production au fil des années. Aujourd’hui, il affirme un style, son univers, qui a la particularité de ne pas laisser indifférent le spectateur. Téo ne fait pas de montage photo, ses mises en scène sont des situations réelles, avec des retouches colorimétriques.
La démarche de l’artiste — DU COQ À L’ÂNE
À l’orée des mondes qu’il découvre s’empilent ses sensations, extravagantes, douces, acidulées, sensuelles parfois, qui s’organisent en fonction de son quotidien, de son humeur et de son appétit à croquer la vie. Téo Jaffre, alias Téo Lavabo, nous plonge dans un univers aux scènes excentriques, résultant le plus souvent de ses innombrables fouilles dans ses armoires, dans son réfrigérateur. Il fait de son environnement un grand studio ; de son entourage, des modèles. Téo Lavabo expérimente, ose et crée un environnement insolite pour jouer avec le réel et des expériences visuelles dans lesquelles chacun·e est libre de se projeter. En évitant le montage photo, il se concentre sur l’harmonie des couleur en ne s’accordant que de simples retouches colorimétriques. Ses photos expriment sa démarche mieux que n’importe quel discours.